Les historiens salueront l'ICR comme un projet important pour notre époque, selon un universitaire américain

Les historiens salueront l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine comme "quelque chose d'important pour notre époque", a affirmé Robert Lawrence Kuhn, président de la Fondation Kuhn.

"Les historiens dans mille ans regarderont en arrière et encercleront l'Initiative la Ceinture et la Route comme quelque chose d'important pour notre époque aujourd'hui", a déclaré M. Kuhn lors d'une récente interview accordée à Xinhua avant le troisième Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, alors que l'ICR marquera son 10e anniversaire.

L'ICR est un engagement "primaire" que la Chine a apporté au monde, promu par le président Xi Jinping comme une approche internationale, et "elle a un élément remarquable et absolument essentiel", a déclaré M. Kuhn, qui a suivi l'ICR littéralement depuis son début.

Ce vétéran de la Chine s'est exprimé lors des premières conférences de l'ICR sur "la nouvelle Ceinture économique de la Route de la soie" et "la Route de la soie maritime du 21e siècle" en 2014 et 2015, respectivement.

Selon M. Kuhn, l'ICR tire parti de l'expérience inégalée de la Chine et de ses avantages concurrentiels dans la construction d'infrastructures dont les pays en développement ont le plus besoin.

"L'Initiative la Ceinture et la Route est donc le fondement de la construction d'infrastructures dans les pays. Aucun pays au monde n'a l'expérience et le succès de la Chine en matière de construction d'infrastructures : chemins de fer, chemins de fer à grande vitesse, ports, aéroports, télécommunications, centrales électriques", a-t-il déclaré.

"Il s'agit là de la première étape nécessaire au développement, quel qu'il soit, et notamment au développement industriel et à l'amélioration du niveau de vie de la population du pays. C'est donc l'élément le plus important, toutes les autres initiatives pouvant être construites sur la Ceinture et la Route", a-t-il ajouté.

Plus important encore, l'ICR est durable, car le modèle de coopération mutuellement bénéfique mis en place par la Chine et les partenaires de l'ICR a produit des résultats tangibles au cours des dix dernières années, a noté M. Kuhn.

"Il ne s'agit pas pour la Chine d'être un donateur charitable pour le monde (...) Bien sûr, tout cela est vrai dans d'autres pays (qui) en bénéficient à bien des égards. Mais la Chine en profite elle-même. Et c'est une bonne chose, car cela la rend durable", a-t-il ajouté.

Toutefois, l'ICR n'est pas entièrement "rose et joyeuse" et de nombreux défis l'attendent, a estimé M. Kuhn. Le prochain Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale "est une bonne évaluation à mi-parcours, une correction et un plan pour aller de l'avant".

Nous assistons aujourd'hui au troisième événement international au cours duquel la Chine passe en revue le passé, examine les réussites, tire des enseignements de l'expérience et des pratiques, et détermine l'optimisation du développement futur de ces éléments, a déclaré M. Kuhn.

"Ce qui était bon dans le passé ne l'est plus à l'avenir, tout change. L'économie chinoise elle-même évolue de manière spectaculaire au fil du temps, en s'orientant vers la haute qualité", a-t-il ajouté.

En date de juin 2023, la Chine a signé plus de 200 accords de coopération dans le cadre de l'ICR avec plus de 150 pays et 30 organisations internationales sur les cinq continents, ce qui se traduit par un certain nombre de projets de premier plan et de projets à petite échelle, mais ayant un impact.