L'autorité de la sécurité publique s'engage à réprimer sérieusement les cyberviolences
Le ministère chinois de la Sécurité publique a rendu public mardi un certain nombre de cas criminels typiques liés aux cyberviolences sur fond de fréquence de tels cas ces dernières années.
Dans l'un de ces cas, pendant la période de probation pour la suspension de la peine, un coupable sous le nom de Zhang, dans une tentative de continuer de manipuler la victime, a illégalement obtenu les informations privées de cette dernière par le biais de localisateurs et d'écoutes téléphoniques. Il a également embauché des spammeurs en ligne pour diffuser des vidéos et photos intimes de la victime et envoyé des lettres dénonciatrices à l'employeur de la victime, causant un syndrome de stress post-traumatique chez la victime.
Zhang a été condamné à six ans de prison pour abus d'informations privées, création de troubles et agression intentionnelle, a indiqué le ministère.
Dans un autre cas, un certain nombre de suspects ont été recrutés pour déchaîner des actes de cyberviolence contre des victimes mineures par divers moyens, tels que des appels téléphoniques indésirables, l'utilisation des noms des victimes pour les inscrire à un don d'organes, l'envoi par la poste de couronnes et de billets funéraires aux victimes, ce qui a plongé ces dernières dans la dépression et les a même conduites à des pensées suicidaires.
D'autres cas comprennent des suspects qui postent des publicités proposant des services d'insulte en ligne en échange d'argent, ainsi que des suspects qui propagent des informations abusives à l'encontre de la victime par le biais de courtes vidéos, provoquant des attaques collectives en ligne contre la victime.
Les départements de la cybersécurité des organes de la sécurité publique à l'échelle nationale continueront de prendre des mesures énergiques contre les cyberviolences et renforceront la collaboration avec d'autres départements afin d'éliminer les terrains propices aux cyberviolences et de créer un cyberespace propre, selon le ministère.