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Les peuples qui ont envahit la Chine ?


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01/10/2010 à 16:05 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
En dehors du Japon dont on a déjà beaucoup parlé, connaissez-vous les peuples qui ont envahit la Chine à travers l'Histoire ?
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01/10/2010 à 19:58 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
les mongols.....

La dynastie Yuan a régné sur la Chine de 1271 à 1368. Elle fut fondée par l'empereur mongol Kubilai Khan qui conquit la Chine en 1279, renversant la dynastie Song du Sud qui avait régné sur la Chine entre 960 et 1279......

c' est sous cette dynastie que Marco Polo visita la Chine.... et passa 17 ans à la de l' empereur mongol Koubilaï Khan

http://www.cosmovisions.com/ChronoKoubilai.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Yuan

http://www.universalis.fr/encyclopedie/yuan-reperes-chronologiques/
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01/10/2010 à 20:24 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
pourrait on aussi considérer que les Mandchous ont non pas envahi la Chine, mais y ont pris le pouvoir.....


La dernière dynastie fut établie en 1644 quand les nomades mandchous incorporés dans l'armée renversèrent la dynastie nationale des Ming, et fondèrent la dynastie Qing, avec Pékin pour capitale.
La dynastie fut fondée non pas par les Chinois Han, qui constituent la majorité de la population chinoise, mais par des Mandchous, qui de nos jours ne représentent plus qu'une minorité ethnique en Chine. Les Mandchous descendent des Jurchens 女真, un peuple Toungouses qui vivait dans la région comprenant l'actuelle province russe du kraï du Primorie et la province chinoise du Heilongjiang.

La Dynastie a été fondée par Aisin Giorio Nurhachi, du clan Aisin Gioro (ou Aixinjueluo, chinois traditionnel : 愛新覺羅 chinois simplifié : 新觉 dans le nord-est de la Chine actuelle, en Mandchourie. La classe dirigeante des Qing parlait mandchou, une langue toungouse. Les nobles mandchous étaient appelés « personnes des Huit Bannières » (bāqírén 八旗人 en mandarin), par référence aux Huit Bannières, les armées de la confédération mandchoue.......

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Qing

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Qingdao
02/10/2010 à 19:17 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
Il y'en a beaucoup.

La France, l'angleterre et l'Allemagne par exemple.
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02/10/2010 à 19:24 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
donghai lu a écrit :
Il y'en a beaucoup.

La France, l'Angleterre et l'Allemagne par exemple.


Donghai lu, occupé oui.... encore que partiellement.... mais personnellement, je ne considèrerais pas cela à proprement parler comme une invasion, qu' en penses tu ?
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02/10/2010 à 21:34 - Invasion culturelle
Je pense que ces pays européens ont marqué la Chine, non pas territorialement mais culturellement. Que ce soit avec la dépendance à l'opium ou autre, la Chine a vécu cela comme un traumatisme. D'ailleurs en Afrique comme à Madagascar, la Chine parle d'un partage gagnant gagnant avec tous ces pays, en mettant l'accent qu'elle les comprend. Elle a subi l'impérialisme comme le colonialisme des pays africains, et comprend bien cette dimension culturelle.
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02/10/2010 à 23:56 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
Sans parler d'invasion au sens où on l'entend habituellement, il y a tout de même eu des troupes étrangères sur le sol Chinois , des combats, des défaites , des pillages ...


http://www.dedefensa.org/article-la_chine_en_enfer_pillages_et_genocides_blancs.html
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03/10/2010 à 15:19 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
Pour les européens, après la révolte des boxers, on peut parler d'invasion je pense...
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03/10/2010 à 17:04 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
Vous avez raison Lililele.On se souvient des destructions et pillages effectués par les troupes franco anglaise, puis par celles des huits puissances étrangères au Yuanmingyuan (ancien palais d'été) .
"Il faut 3 500 soldats britanniques pour mettre le feu à l'ensemble du site, qui brûle pendant trois jours. Le palais est pillé et brûlé à deux reprises : la première fois en 1860 par les forces franco-britannique, où seulement 13 bâtiments royaux restent intacts, la plupart d'entre eux étant situés dans les régions reculées ou au bord du lac ; la deuxième fois en 1900 pendant l'invasion de l'Alliance des huit nations, il ne resta rien de ce second assaut" Wikipédia

Il y a eu aussi une guerre franco-chinoise lors de la conquête de ce qui allait devenir "l'Indochine Française" ...

guerre franco chinoise
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03/10/2010 à 17:17 - Les peuples qui ont envahit la Chine ?
Un texte un peu long mais c'est un rappel historique intéressant pour expliquer la présence étrangère en Chine jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale.

La menace d'appauvrissement est sérieuse, et se trouve directement à l'origine des « guerres » successives de l'opium. En 1839, Lin Zexu (1785-1850) ordonne aux trafiquants britanniques de quitter la Chine et saisit l'opium. L'Angleterre riposte en menaçant Tianjin, puis occupe Amoy et Ningbo, tandis que la flotte anglaise remonte jusqu'à Nankin. Le gouvernement chinois a une attitude hésitante : il accepte très vite de négocier, puis revient sur sa décision, semble mal informé en raison du mauvais état des communications à travers le pays. Le traité de Nankin (1842) amène la Chine à céder l'îlot de Hong-Kong à la Grande-Bretagne, et à ouvrir au commerce international – en fait, aux importations d'opium – les ports d'Amoy, Ningbo et Shanghai. Les douanes impériales ne peuvent prélever, au maximum, que 5 % de la valeur des marchandises étrangères. En 1843, des « clauses additionnelles » donnent aux Britanniques des droits d'exterritorialité : de fait, ils échappent à la juridiction chinoise. Enfin, on voit apparaître les premières « concessions » ou zujie, à l'intérieur de cinq ports ouverts au commerce international : Canton, Amoy, Fuzhou, Ningbo et Shanghai. À son corps défendant, la Chine est ouverte au commerce européen. La seconde moitié du XIXe siècle est marquée par la présence de plus en plus pesante des concessions étrangères.
Le temps des concessions
Entre 1850 et 1880, l'économie chinoise reste sans doute moins bouleversée par l'action des Anglais que par la grande révolte des Taiping (1850-1878), immense embrasement social qui ébranle la dynastie mandchoue et constitue un résultat direct de la lente dégradation de la situation économique. Les provinces du sud, après le traité de Nankin, se trouvent appauvries par la raréfaction de l'argent et le détournement du commerce de Canton sur Shanghai. L'Angleterre étend désormais le commerce de l'opium, qui n'est plus une contrebande, sur les ports des régions méridionales. En 1856, un incident éclate lorsque les douanes arraisonnent l'Arrow, un trafiquant ; cette affaire banale suffit pour déclencher une « seconde guerre de l'opium » : cinq mille soldats britanniques pénètrent dans Canton en 1857, et les troupes anglo-françaises bombardent les forts de Dagu qui défendent Tianjin, non loin de Pékin. Les Qing se voient contraints de signer le traité de Tianjin en 1858 : dix nouvelles villes sont ouvertes aux étrangers, qui y acquièrent des concessions. Certaines, comme Chazhou, Qiongzhou dans l'île de Hainan, Dengzhou et Tianjin, doivent accorder des quartiers aux Anglais et aux Français ; d'autres, comme Zhenjiang, Jiujiang, Hankou et Niuzhuang, abritent une concession anglaise ; Tanshui, à Taïwan (Formose) n'a qu'une concession française. D'autre part, le traité de Tianjin permet l'ouverture de consulats à Pékin, et les missions catholiques et protestantes obtiennent de pouvoir s'installer à l'intérieur du pays, y prêcher librement et même acquérir terrains ou bâtiments. À ce niveau, le traité de 1858 renforce les dispositions qui avaient été obtenues lors du traité de Wangxia signé entre la Chine et les États-Unis, et celui de Huangpu (Whampoa) avec la France. Les relations entre les missionnaires et la population chinoise se révèlent plus difficiles qu'à l'époque de Kangxi et plusieurs émeutes antichrétiennes ont lieu, jusqu'à celle de Tianjin, en 1870, qui suscite de nouvelles réactions des puissances européennes. Enfin, la Chine se voit contrainte de verser de lourdes indemnités à l'Angleterre et à la France et doit octroyer des droits analogues à ceux que viennent d'obtenir ces deux nations à la Russie et aux États-Unis. L'opinion chinoise n'accepte pas ces traités, et les combats reprennent : c'est alors la « troisième guerre de l'opium », marquée par une expédition franco-britannique contre Pékin. Les troupes entrent dans la capitale puis pillent le Palais d'été, le Yuanmingyuan embelli sous Qianlong.
Les Conventions de Pékin, en 1860, vont plus loin que les traités précédents : Tianjin est ouverte aux étrangers ; la presqu'île de Jiulong (Kowloon) en face de Hong-Kong est cédée à la Grande-Bretagne. Surtout, les conventions se trouvent complétées par deux clauses d'ordre économique : les textiles anglais sont exempts de droits de douane ; les flottes étrangères obtiennent la liberté de navigation sur tout le réseau fluvial chinois. Les Conventions de Pékin constituent un tournant au niveau de l'histoire économique : en 1842, le traité de Nankin avait été établi dans le cadre d'échanges commerciaux qui rappelaient ceux de l'Ancien Régime, comptoirs et loges, produits précieux et navires à voiles. En 1860, l'industrialisation de l'Europe est en plein essor : c'est la mise en place des chemins de fer et des lignes de navires à vapeur. Les privilèges douaniers acquièrent toute leur signification et la Chine doit abandonner ses propres douanes aux mains des Européens : elles sont réorganisées par un Écossais, Robert Hart. Il assainit et modernise des services qui étaient effectivement vétustes, mais la Grande-Bretagne et ses alliés réussissent à les contrôler. En 1911, la Chine ne peut se libérer de l'énorme indemnité liée à la guerre des Boxeurs et doit aliéner aux étrangers les revenus des douanes.
Les concessions se développent après 1860 et ont profondément marqué le paysage des grandes agglomérations portuaires entre cette date et la deuxième guerre mondiale. Shanghai, par exemple, comptait deux concessions : la concession française se trouvait au coeur de la ville, près de l'actuel parc Fuxing. Ce quartier résidentiel, où seront tracées des avenues bordées de platanes, était moins animé que la concession « internationale », en fait anglo-américaine, qui se termine sur le Bund, une grande artère donnant sur le Huangpu. Sur cette promenade fastueuse se dressaient les grands hôtels et les établissements bancaires anglais, américains ou allemands, seuls capables de financer les débuts de l'industrialisation. L'ancien bâtiment des Douanes restait en place, désormais sous administration étrangère. Près de la concession britannique qui devient « internationale » après 1862, la « rue des Rencontres joyeuses » correspondait à un quartier de plaisirs où se tenaient les fumeries d'opium, des tripots qui n'étaient nullement clandestins et tout un monde de proxénétisme et de délinquance. Le Grand Monde était un établissement célèbre dont la bâtisse imposante, datant des années 1920, existe toujours : il s'y donnait des représentations d'opéras de Pékin et de Shanghai, dont les rôles sont tenus par des femmes, ainsi que des spectacles de marionnettes. Ces concessions sont contrôlées par des autorités et une police étrangères, et sont de véritables enclaves en terre chinoise, qui échappent complètement à l'autorité impériale.

implantation des Européens en Chine

La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.