La Chine intègre toujours son développement à la prospérité et à la stabilité mondiales

La Chine s'efforce de combiner la mise en oeuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 avec ses stratégies nationales de développement à moyen et à long terme, et intègre toujours son propre développement à la prospérité et à la stabilité mondiales, a déclaré mardi le vice-président chinois Han Zheng.

M. Han a tenu ces propos dans un discours prononcé lors du sommet sur les Objectifs de développement durable (ODD) au siège des Nations unies à New York.

Le développement mondial est confronté à de graves défis, et l'Initiative pour le développement mondial (IDM) proposée par le président chinois Xi Jinping en 2021 vise à promouvoir un développement mondial plus robuste, plus vert et plus sain, a affirmé M. Han.

La Chine aidera activement les pays du Sud global au moyen d'actions concrètes, et continuera à travailler avec toutes les parties concernées afin de contribuer à la réalisation des ODD dans les délais impartis et à la construction d'une communauté mondiale de développement.

A cette fin, M. Han a avancé quatre propositions qui sont les suivantes :

Premièrement, il convient de placer résolument le développement au centre de l'agenda mondial. L'ONU doit être soutenue dans son rôle de coordination de la mise en oeuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, ce qui permettra de stimuler les échanges d'idées en matière de développement, de promouvoir l'alignement des politiques et l'adéquation des ressources entre les pays, et de faire bénéficier chaque pays et chaque individu des fruits du développement.

Deuxièmement, il faut bâtir une économie mondiale ouverte. Il est impératif de prôner l'ouverture et l'inclusion, de s'opposer aux découplages et à la perturbation des chaînes industrielles et d'approvisionnement, de créer un environnement extérieur favorable au développement des pays en voie de développement, et de renforcer la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Troisièmement, il s'agit de saisir les opportunités historiques que présente le nouveau cycle de révolutions scientifiques et technologiques. Tous les pays doivent approfondir leur coopération pragmatique dans les domaines du développement vert, de la nouvelle industrialisation et de l'économie numérique, afin d'atteindre plus rapidement leur pic des émissions de carbone et de remplir leurs engagements en matière de neutralité carbone de manière scientifique et ordonnée.

Quatrièmement, il est nécessaire de revitaliser le partenariat mondial pour le développement. Les pays développés doivent honorer leurs engagements en matière d'aide au développement et de financement climatique, tandis que les pays en développement doivent approfondir la coopération Sud-Sud. Il convient en outre de mobiliser pleinement les forces de tous les secteurs de la société et de forger de nouvelles synergies pour promouvoir le développement.