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La couverture médiatique occidentale peut-elle faire pencher la balance en faveur de Manille ?

© Chine Nouvelle (Xinhua), Le 21/12/2023 02:46

Trois navires du gouvernement philippin sont entrés le 9 décembre, sans autorisation de la Chine, dans les eaux adjacentes à l'île chinoise de Huangyan. Plusieurs médias avaient été invités à bord, dont le New York Times.

Les autorités maritimes chinoises ont réagi en se servant de canons à eau à forte pression pour repousser les navires. Cette opération était tout à fait professionnelle, modérées, justifiée et légitime.

Le New York Times a publié un article qui soutient de façon flagrante les Philippines après cet incident. Son objectif était de dépeindre la Chine comme une "brute", de faire pencher l'opinion publique en faveur des Philippines et d'exercer une pression sur la Chine.

Lorsque l'on examine de plus près le récit de l'incident, on constate néanmoins des disparités entre ce que décrit l'article et ce qu'affirme le gouvernement philippin.

Les navires sont partis d'un port situé dans la province philippine de Bataan, dans l'ouest de l'île de Luçon, et sont arrivés près de l'île chinoise de Huangyan après 18 heures de trajet "dans une haute mer agitée", selon l'article.

En vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), la "haute mer" est l'espace maritime qui n'est pas inclus dans la zone économique exclusive, les eaux territoriales ou les eaux intérieures d'un Etat. La haute mer est ouverte à tous les Etats et aucune nation ne peut faire valoir de souveraineté sur elle.

En qualifiant les eaux traversées par les trois navires de "haute mer", le New York Times ignore complètement la position (juridiquement indéfendable) des Philippines selon laquelle cet espace maritime, y compris l'île chinoise de Huangyan, ferait partie de leur territoire ou relèverait au moins de leur zone économique exclusive.

Les revendications des Philippines concernant la mer de Chine méridionale, qui font depuis des années l'objet d'un grand battage médiatique, ont été réduites à néant par un unique article. Le quotidien américain n'a offert aucune clarification supplémentaire et a laissé les Philippines à la dérive dans une mer de désespoir.

Il est ici nécessaire de rappeler que les eaux traversées par les navires philippins, à savoir celles de l'île de Huangyan et ses eaux adjacentes, ont toujours fait partie du territoire chinois.

"L'île de Huangyan a toujours fait partie du territoire chinois et la Chine possède une souveraineté incontestable sur Huangyan Dao et ses eaux adjacentes", a récemment martelé la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Mao Ning. Elle a souligné que les garde-côtes chinois avaient pris des mesures nécessaires conformément à la loi, qui étaient professionnelles, modérées, légales et légitimes.

Derrière le choix de mots du New York Times, on peut voir que les Etats-Unis cherchent constamment à maintenir une hégémonie maritime.

Les Etats-Unis brandissent l'étendard du droit international pour défendre une soi-disant "liberté de navigation", alors même qu'ils n'ont pas encore ratifié la CNUDM qui définit la réglementation régissant les océans du monde. Les Etats-Unis persistent au contraire à se réserver le "droit d'interprétation finale" en fonction de leurs propres critères.

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