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Yeux bridés

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(miniature) Yeux bridés (Asie) Yeux bridés (Asie)

Origine des yeux bridés ou Epicanthus

Introduction

Dans l'étymologie, le terme épicanthus est tiré du mot grec kanthos soit canthus, ou canthique. C'est un trait situé principalement à l'angle de l'oeil, ou plus exactement posé sur le repli des paupières. Par conséquent, l'épicanthus est donc la commissure cutanée verticale qui est essentiellement basée à l'angle interne de l'oeil, tandis que le grand canthus est situé sur le côté externe de l'oeil. Le pli épicanthique est ainsi, à proprement parler, le synonyme du terme tiré du grec épithancus, plus connu à travers le concept des yeux bridés. L'épicanthus ou yeux bridés donc, est nettement plus marqué chez la majorité des peuples asiatiques, bien plus qu'au niveau des autres nations. 

Le repli vertical de la peau qui s'étire de façon prononcée de la paupière supérieure jusqu'au bord du nez a depuis des siècles suscité l'engouement et la curiosité de bon nombre de scientifiques et chercheurs. La principale origine des yeux bridés, et donc de l'épicanthus, viendrait selon certaines investigations, d'une spécifique physique qui est présente plus particulièrement chez les populations asiatiques ou notamment chez les civilisations américaines précolombiennes.

Certains scientifiques renvoie cette caractéristique à l'accoutumance dite évolutive qui est apparue à travers les ascendances originaires du pays de  Sibérie orientale,  par lesquelles l'on envisage que le pli protégeait l'oeil de la clarté parfois aveuglante du soleil qui irradie sur la neige, ainsi que du  puissant blizzard qui souffle sur ces plaines. 

La "déformation" minime epicanthique, en tant que l'une des caractéristiques les plus remarquables au sein de la grande majorité des  populations d'Asie orientale, se retrouve parfois aussi chez les nations asiatiques centrales. Les yeux bridés sont paradoxalement les signes distinctifs qui ont petit à petit fait parler des habitants de Bushmen d'Afrique australe, mis à l'honneur dans un long métrage très célèbre intitulé « Les Dieux sont tombés sur la tête ». Ce constat montre alors que cette spécificité ne se limite pas à une seule région du monde, d'autant plus que l'on a pu encore retrouver ce trait en forte proportion chez bon nombre d'Américains autochtones. Pareillement chez les Scandinaves ou  les Samis, les Polonais, les Allemands, les Irlandais ou encore les Britanniques, soit des groupements ethniques européens qui présentent un remarquable penchant à posséder un épicanthus. De plus, l'on admet que dans la plupart des cas, l'épicanthus est bien plus présent chez les femmes et les enfants, même s'il est moins visible avec l'âge.

Plus rarement, les yeux bridés peuvent également être une caractéristique génétique, comme dans le cas de la trisomie 21.. 

Age d'apparition de l'épicanthus

L'epicanthus qui caractérise les yeux brisés se développe à priori chez les humains dans l'utérus. Après trois à six mois de gestation ou avant la naissance, diverses personnes peuvent perdre leurs foetus dit épicanthus. Chez d'autres jeunes enfants, l'on remarque l'apparition du symptôme relatif aux yeux bridés quelques temps avant la maturation du pont nasal.

Dans le cas d'une anomalie héréditaire

Parfois, l'epicanthus est considéré par les scientifiques comme étant assimilable à une anomalie héréditaire. En effet, conformément aux  conditions médicales énoncées par certaines institutions, la cause la plus probable est la survenue d'une déficience dans le processus de maturation du "chanfrein", une hypothèse qui a été maintes fois formulée dans le cadre de projets associés à l'épicanthus. Mais la certitude demeure dans l'affirmation que l'épicanthus est une manifestation très spécifique qui touche en majorité les personnes qui sont atteintes du syndrome de Down. Dans les années 1862, John Langdon Down classe dans les causes principales de l'épicanthus le syndrome de Down et, à cause de son impression que les enfants qui présentent le dit syndrome ont une anatomie faciale typique de l'épicanthus, soit des traits similaires aux Blumenbach qui sont fortement ancrés dans la race mongole. Langdon Down  de ce fait, utilise sans appréhension l'expression de "mongoloïde", qui provient de la conception ethnique ainsi mise en vigueur. De nos jours, l'on considère alors  le mot mongoloïde ou également mongol et idiot mongoloïde  comme dépréciatif et erroné, ce qui fait que peu à peu on ne l'utilise plus, même si le terme a beaucoup été utilisé jusqu'au début des années 70. Par ailleurs, l'épicanthus occupe aussi une place primordiale dans d'autres types de pathologies, comme le symptôme de Zellweger, ainsi que le syndrome d'alcoolisme foetal, la phénylcétonurie et ainsi que le syndrome de Turner.

Origine évolutive des yeux bridés

Un pseudo-strabisme ou pseudoésotropie se détermine notamment par la sensation que certains enfants asiatiques a tendance à loucher. La révélation d'un réel strabisme ou ésotropie ne se montre quelquefois que lors de l'examen ophtalmologique fait sur un enfant, qui présente d'ordinaire des signes d'une malformation d'origine congénitale.  Cependant, l'impression que la base du nez de l'enfant chinois est plus aplatie que chez l'enfant blanc génère fréquemment  l'hypothèse pourtant erronée que c'est en raison de l'alignement des yeux, lequel n'est pas droit.

Néanmoins, l'on retrouve également  chez les enfants blancs ainsi que chez les Chinois, la présence  de l'épicanthus, qui n'est autre qu'un léger repli de peau, en forme de demi-lune, que l'on voit dans l'angle de l'oeil. Cela intensifie l'impression que l'enfant louche. Par conséquent, un reflet de lumière que le docteur dirige sur les pupilles des deux yeux de l'enfant, aide à l'identification  de cette légère  malformation qui est toutefois passagère. On l'attribue à un retard de maturation de la base du nez. La pseudoésotropie est plus évidente lorsque l'enfant regarde de côté, une position dans laquelle la pseudoésotropie est indéniable. Tandis que l'oeil se dissimule sous l'épicanthus, ce dernier simule de ce fait une pseudoésotropie. Pour le grand bonheur des parents, vers l'âge de quatre ou cinq ans l'épicanthus  disparaît viscéralement, ainsi que la fausse impression que leur enfant  louche. Par ailleurs, à cet âge, pour engendrer  une apparence plus mature, l'épicanthus s'enlève. Toutefois, les enfants avec une ésotropie congénitale confirmée et donc également  un épicanthus, nonobstant ce phénomène, présentent conjointement un strabisme dit convergent à grand angle. La base du nez demeure indubitablement aplatie, chez les enfants asiatiques.

La  supposition finale étant que l'épicanthus ou yeux bridés est provoqué par des facteurs atmosphériques et notamment, fait encore plus étrange, la possibilité de l'avoir plus d'une fois pendant le processus de maturation d'un être  humain. L'évolution du trait peut être aussi influencée par la sélection sexuelle. La détermination de la base génétique de l'adaptation n'est pas bien connue. Le repli de peau qui fait que les personnes de filiation  asiatique ayant les yeux bridés est en réalité une forme atténuée de l'épicanthus. Cela n'empêche pas que certains scientifiques spéculent qu'il est spécifiquement le fruit du hasard et provient de la dérive génétique. Une autre hypothèse implique les changements climatiques et d'autres que les vents violents soient à la source de la transmutation congénitale des autochtones qui, petit à petit se sont protégés les yeux.

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