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Vie à la Cité Interdite

© Chine Informations - La Rédaction

(miniature) Vie à la Cité Interdite Vie à la Cité Interdite

L'écoute des discussions du gouvernement derrière le rideau

L'empereur Xianfeng des Qing mourut en 1961, laissant le trône à son fils Zaichun, encore mineur, et le pouvoir fut placé entre les mains des hauts mandarins. L'impératrice douairière Ci Xi monta alors un coup d'Etat pour présider avec l'impératrice douairière Ci An les affaires d'Etat. Dans la société féodale chinoise, les femmes ne pouvaient détenir directement le pouvoir politique. Ainsi, Ci Xi et Ci An étaient derrière un rideau jaune qui les séparait de l'empereur assis sur le trône. En apparence, le jeune souverain exerçait le pouvoir, mais en réalité c'étaient les femmes derrière le rideau qui décidaient de tout. Dans la Cité Interdite, les audiences eurent lieu à cette époque-là dans le Palais de la Nourriture de l'Esprit, et, lorsque le souverain se trouvait au Palais d'Eté les deux impératrices géraient les affaires d'Etat dans la salle de la Bienveillance et de la Longévit.

Vie du dernier empereur

Né en 1906, le dernier empereur s'appelait Aisin Gioro Puyi. Il monta sur le trône à l'âge de 2 ans, en 1908, devenant le dixième empereur de la dynastie des Qing. Après que la Révolution de 1911 renversa la domination féodale qui avait duré plusieurs milliers d'années, le dernier empereur abdiqua le 12 octobre 1911, lors d'une cérémonie présidée par l'impératrice douairière Longyu, et quitta la Cité Interdite en 1924.

Durant la guerre d'agression déclenchée par le Japon contre la Chine, Puyi fut emmené par les Japonais à Changchun, en Chine du Nord-Est, pour devenir l'empereur fantoche du Mandchouko établi par les Japonais. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée rouge d'Union soviétique le fit prisonnier en 1945 et le remit à la Chine en 1950. On l'envoya en prison pour une rééducation et en 1959, il fut mis en liberté suivant un décret d'amnistie. Puis, il travailla d'abord dans un jardin botanique, puis dans un institut de recherche d'histoire. Son ouvrage intitulé « La première moitié de ma vie » a eu un grand retentissement.

Servantes et eunuques à l'époque des Ming et des Qing

Leur nombre était très important. Vers la fin de la dynastie des Ming, il y avait dans le Palais impérial 9 000 servantes et 100 000 eunuques. A l'époque des Qing, on en diminua le nombre. Un règlement stipula que le nombre d'eunuques ne devait pas dépasser 2 260 et celui de servantes devait se maintenir à 300. Mais leur nombre réel était supérieur. Par ailleurs, on recrutait chaque année des dizaines de milliers de personnes s'occupant de diverses tâches dans la Cité Interdite.

Trois palais et six cours

A l'époque des Printemps et Automnes, la Chine se composait de nombreuses principautés. Selon le règlement de l'époque, le souverain, au moment d'épouser la fille du roi d'une certaine principauté devait épouser en même temps les princesses provenant d'autres principautés mais portant le même nom que l'épouse principale. Lorsque le roi d'un Etat prenait femme, il devait épouser en même temps deux autres jeunes filles fournies par d'autres Etats. La reine s'installait dans le palais du centre, tandis que les autres femmes du souverain, dans les palais de l'Est et de l'Ouest. D'où le terme de « trois palais ».

L'empereur de la dynastie des Zhou avait six résidences pour installer ses femmes, celle du centre étant occupée par l'impératrice. On les appelait les « six cours ».

Vie conjugale de l'empereur et règlements

La vie intime de l'empereur avec ses favorites n'était pas secrète. Il y avait des eunuques chargés des affaires personnelles de l'empereur qui s'en occupaient.

Chaque fois que le souverain et son impératrice partageaient la même couche, un eunuque devait se tenir près de la fenêtre à l'extérieur de la chambre. S'il entendait une petite toux provenant de l'empereur, il notait tout de suite sur les « Annales de la vie personnelle de l'Empereur » la date et l'heure auxquelles le couple impérial s'était uni sexuellement et qui allaient plus tard servir de preuve à la grossesse de l'impératrice.

Si l'empereur voulait accorder ses faveurs à ses concubines, il devait suivre des règlements plus rigoureux. Après le dîner, un eunuque présentait à l'empereur un plateau d'argent sur lequel se trouvaient des plaques portant les noms d'un certain nombre de concubines, si l'empereur ne voulait pas de femme, il disait à l'eunuque de s'en aller, et s'il en voulait, il renversait la plaque de la concubine qu'il sélectionnait. Les eunuques allaient tout de suite chercher la concubine convoquée. Celle-ci devait prendre un bain, puis être enveloppée, toute nue, dans un gros manteau et emportée par les eunuques jusqu'au lit de l'empereur. Le souverain l'attendait là mais elle devait l'approcher par le pied du lit en passant sous la couverture. Après l'union charnelle, elle devait sortir par la même voie et être portée de nouveau par les eunuques pour retourner dans sa propre chambre. Pendant que la concubine était avec l'empereur, un eunuque se tenait aussi près de la fenêtre, pour prendre note de la rencontre.

Cérémonie de noces de l'empereur des Qing

A l'époque des Qing, c'était l'impératrice douairière qui choisissait une épouse pour l'empereur. Cependant, elle devait consulter les avis des princes et des mandarins de haut rang, et l'avis de l'empereur lui-même. Le protocole des noces était extrêmement recherché et strict. D'abord, on présentait les cadeaux de fiançailles à la famille de la future impératrice. Ensuite, on annonçait la nomination de l'impératrice et la date du mariage. Le jour du mariage, un cortège solennel allait chercher la nouvelle mariée, la cérémonie nuptiale, suivie d'un banquet grandiose, était imposante et somptueuse.

Déplacements de l'empereur

Durant le règne de l'empereur Qianlong des Qing et pendant les époques ultérieures, les moyens de transport réservés exclusivement à l'usage de l'empereur comprenaient cinq sortes de voitures à chevaux, chars d'or, de peaux d'animaux, de bois, de jade et en forme d'éléphant, deux voitures à bras d'or et de jade, ainsi que trois palanquins. L'impératrice et l'impératrice douairière avaient leurs propres voitures et palanquins.

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