recherche
sous-menu
Vous êtes ici : Accueil  ❭  Forum  ❭  Art, culture et civilisation
LIENS COMMERCIAUX

Les jixiangtu 吉祥图


 3 pages 
photo
Ses participations : 248
Ses discussions : 4
Chengdu
15/05/2009 à 18:07 - Les jixiangtu 吉祥图
Bon voilà je fais en ce moment un travail sur les jixiangtu.
Bien qu'il ne soit pas encore fini, je vous le poste car j'aimerai être sûre qu'aucune erreur n'y traine.
La lecture est un peu longue, je m'en excuse à l'avance!!

SI vous voyez des erreurs, merci de m'en informer, je veux pas raconter de bêtises!!!


Voilà le "bazar"



Introduction


En Chine, on dit que chaque homme fait de la recherche du bonheur et de la chance la quête de toute sa vie. A partir du jour de sa naissance, l'homme se trouve confronté à des problèmes multiples et variés.
La naissance, la sénilité, la maladie, la mort, et les difficultés sont perçues comme des lois inexorables de la vie. Personne n'y échappera.
Dans cette quête de paix, de bonheur, de sécurité et de chance, les chinois s'entourent de mots et symboles porteurs de chance,les “jixiangtu”(吉祥图
Depuis des milliers d'années, ces jixiangtu furent largement répandus et admirés dans toute la Chine. Un respect profond les entoure.
Cela montre que les symboles liés à la chance ont,encore aujourd'hui,une vitalité forte et un encrage profond dans la culture populaire de masse.
Ils appartiennent à cette culture populaire, d'où ils ont tiré leurs racines.
Considérés comme un art, les jixiangtu continuent de se développer et d'évoluer dans leurs formes et leurs contenus.
La forme du jixiangtu se doit d'être concise et explicite, élégante et de bon goût. Leur contenu peut être très varié et riche de plusieurs sens, parfois avec des “beaux mots”, parfois au travers d'une expression porteuse de plusieurs sens, parfois utilisant les métaphores ou les homophones,ou encore les représentations d'animaux,de plantes,et de divinités.

Une autre approche de l'art


Les termes “art”, “artiste, et “esthétique”n'ont pas le même sens en occident et dans la Chine traditionnelle. Les lettrés cultivaient principalement quatre disciplines artistiques : la poésie, la calligraphie, la peinture, et la musique. En pratiquant ces disciplines, ils avaient pour objet le plein accomplissement de leur humanité et l'établissement d'une harmonie intérieure, accordée aux rythmes de l'univers naturel.
Il s'agit donc là d'une quête morale et mystique, de capter et de transmettre au moyen de l'encre et du pinceau l'influx du “souffle” ( le “qi” ) qui informe monts et fleuves et anime les dix mille créatures. Le peintre se livre à une opération semblable à celle du créateur universel. Il produit un microcosme parallèle au macrocosme, habité d'un même rythme et traversé des mêmes métamorphoses. Il n'imite pas la création, mais l'activité du créateur, et cette communion investit son art d'un caractère véritablement religieux ou sacré.

Une certaine écriture


De par ses fondements, l'écriture chinoise est intimement liée à la pratique artistique, ne serait-ce que dans la calligraphie, art majeur en Chine, mais aussi dans toutes autre forme d'art, part le biais de la symbolique attachée à l'écriture.
Seule la civilisation chinoise a survécu jusqu'à aujourd'hui avec ses caractéristiques principales. Fait unique, elle a gardé une langue en usage depuis plus de six mille ans. Cela est certainement dû au système d'écriture : les caractères, ou idéogrammes, témoins de l'histoire chinoise.
Evolution des caractères chinois
1. Période primitive, de 8000 à 3000 avant J-C. : L'homme s'y exprime d'abord avec des signes conventionnels qui servent d'éléments mnémotechniques, puis avec des dessins qui reproduisent la réalité qui l'entoure, les pictogrammes.
2. Période archaïque, de 3000 à 1600 environ avant J-C. : Elle comprend le moment prédynastique et la dynastie Xia (première dynastie), au cours de laquelle on passe des pictogrammes aux idéogrammes, des symboles directs aux symboles indirects, en comblant le vide que les premiers laissaient devant un concept abstrait.
3. Période historique, de 1600 avant J-C. à 220 (Chute des Han orientaux) : Dix-huit siècle durant lesquels l'écriture définit et complète son évolution : on voit naître les caractères déterminatifs (idéogramme qui précise la catégorie sémantique d'un mot) et phonétiques.
4. Période contemporaine, qui débuta en 1949 avec la fondation de la République populaire de Chine : C'est une période importante pour les interventions effectuées sur la graphie et sur la structure des caractères. Interventions dominées par la préoccupation d'éliminer l'analphabétisme. Les modifications se développèrent conformément à trois directives : la simplification des caractères difficiles mais d'usage courant, l'unification nationale de la prononciation avec le putonghua (langue courante), la transcription des caractères en lettres alphabétiques selon un système appelé pinyin ( = organiser les sons en syllabes).
La version de la mythologie est plus vaste et plus fantaisiste. Dans un commentaire du Livre des mutations (Yijing), un des textes les plus anciens du monde, on lit : “Quand Fu Xi (empereur légendaire) gouvernait tout ce qui existait sous le ciel, il regarda vers le haut et admira les splendides dessins célestes, puis il tourna le regard vers le bas et observa la structure de la terre. Il remarqua l'élégance des formes des oiseaux et des animaux et la variété équilibrée de leurs territoires. Il étudia son propre corps et les réalités lointaines. Après quoi il inventa les huit trigrammes (huit figures de divinations – un mémoire entier pourrait y être consacré!) pour pouvoir dévoiler les transformations de la nature et comprendre l'essence des choses.”Ainsi seraient nés les caractères!
On comprendra assez vite que l'écriture chinoise et intimement liée à une vision à la fois réaliste (le caractère n'est en somme qu'une transcription du visible) mais aussi poétique de par la vision romancée,légendaire de son apparition, et de par la symbolique qui y est associée.
Fu Xi n'est d'ailleurs pas le seul!
Huang Di, qui vécut il y a 4700 ans, est lui aussi considéré comme le père de l'écriture. Le légendaire Empereur Jaune aurait reçu les caractères en don d'un dragon, sorti des eaux du Huang He, le Fleuve Jaune.
Une autre légende attribue l'invention des caractères à Cang Jie, ministre cultivé de l'Empereur Jaune. Celui-ci fut frappé par les traces que laissaient les animaux sur le sol, et tout spécialement les oiseaux. C'est à partir de leurs empreintes qu'il eu l'idée des traits qui composent le caractère.
Enfin, on raconte d'un troisième prétendant qu'il avait reçu le don des caractères en signe de gratitude d'une tortue sauvée de l'inondation. Il s'agit du troisième des Cinq Empereurs légendaires, Yu le Grand.
Dans la Chine actuelle, peu importe la véracité de l'apparition de l'écriture chinoise, celle-ci doit rester une histoire à la hauteur de l'image noble accordée à l'écrit.
Sachant que chaque idéogramme correspond à une seule syllabe et que le chinois est la langue qui compte le plus d'homophones, on sautera vite le pas entre l'écriture, le langage, et le symbole.
Les homophones sont en effet largement utilisés pour transmettre certains sens.
Par exemple, 鹿 (prononcé “lu”,le cerf) signifie 禄 (la richesse); 桃子 (“taozi”, la pêche) évoque 寿 (la longévité); 金鱼 (“jinyu”, le poisson d'or) nous renvoie à 金玉 (l'or et le jade), mais encore 瓶 (“ping”, la bouteille) représente 平 (la paix).
Dans certains cas, un caractère est utilisé pour former une phrase porteuse d'un nouveau sens.
Par exemple, 仙 (“xian”) de 水仙 (narcisse) est utilisé pour former 群仙祝寿, une phrase signifiant les immortels offrant les voeux de bon anniversaire.
De la même façon, 百 (“bai”) de 百合 (le lis) est utilisé pour former la phrase 百年好合, qui signifie un mariage heureux pour cent ans.
Dans d'autres cas, des caractères ou même des phrases peuvent être utilisés et combinées entre eux pour fomer de nouvelles phrases porteuses d'un nouveau sens.
Par exemple, 鹤 (“he”, le crâne),symbole de longvité, et 鹿(“lu”, le cerf, que l'on sait homophone de 禄, la richesse), peuvent être associés pour former la phrase 鹤鹿同春, qui symbolise alors la longévité et la richesse pleines de vigueur comme le printemps.



photo
Ses participations : 248
Ses discussions : 4
Chengdu
15/05/2009 à 18:10 - Les jixiangtu 吉祥图
La calligraphie, un art à part entière


En Chine, écrire est un art. Les origines rituelles de l'écriture expliquent l'importance de l'acte d'écrire et la place essentielle de la calligraphie, véritable discipline du corps tout entier ainsi que de l'esprit, promue au rang d'art majeur par les chinois.
Peinture, poésie et calligraphie sont inextricablement mêlées. Les plus grands poètes furent toujours d'immenses calligraphes; de même que les peintres. La calligraphie s'affirmera comme un art à part entière, mais qui complètera utilement une peinture et relatera souvent un poème. L'acte de calligraphier s'apparente à une méditation transcendantale. Mao Zedong lui-même n'hésitait pas à faire la démonstration à ses visiteurs de ses talents de calligraphe, de même que les élites chinoises, depuis l'Antiquité, n'ont jamais cessé de pratiquer cette discipline avec constance et acharnement.

福, un caractère particulier


Prononcé “fu”, il est le symbole du bonheur par excellence. On le retrouve dans chaque maison, chaque commerce. S'il est pendu à l'envers, sa symbolique est d'autant plus forte car 福倒 (littéralement le bonheur à l'envers), est l'homophone de 福到 (que le bonheur vienne).
En Chine, le bonheur est composé de “Cinq bonheurs” (la longévité, la richesse, la santé, faire de bonnes actions, et mourir d'une mort naturelle). Le caractère “fu” est donc très précis, et véhicule presque une certaine hygiène de vie.
Si le caractère “fu” est entouré de dragons, le bonheur viendra rapidement.
Bien qu'au départ, cette superstition puisse faire sourire, on finit vite par se prendre au jeu, et j'ai moi aussi, adopté un “fu” dans mon salon, espérant que le bonheur envahisse et protège mon foyer.

L'importance des nombres


En même temps que l'écriture pictographique faisait son apparition, les chinois inventaient la numérisation décimale. C'est ainsi tout naturellement qu'ils y associèrent également une symbolique forte. Les nombres ont une signification propre, qui va bien au-delà de leur usage arithmétique.
• Un (一 / Le chiffre un représente mille choses dans le signe du caractère : parfois le ciel, parfois l'horizon. C'est le symbole de l'unité, mais c'est aussi l'origine de tous les êtres, de toutes les choses. Pour le Taoïsme, c'est le signe de l'absolu. Le trait horizontal vient du pictogramme : il représente une main avec l'index tendu pour montrer, pour indiquer. Quand il entre dans la composition d'autres caractères, le trait, en occupant des positions différentes, change aussi de signification. Dans le caractère de la pluie, prononcé“ yu” (雨)il se trouve dans la partie supérieure, et indique le ciel auquel est suspendu le nuage qui laisse tomber l'eau en petites gouttes. Placé dans la partie basse du caractère “dan” (旦,sous le signe du soleil (日, il devient l'horizon, sur lequel apparaît l'astre, et le caractère signifie l'aube. Dans le mot ciel (天,il indique tout ce qui se trouve au-delà de l'homme (人, et il inclut aussi l'idée de protection.
• Deux (二 / Si un est le symbole du ciel, deux est celui de la terre. Le pictogramme indique deux traits qui peuvent être interprétés comme des signes sur le sable, des encoches sur un morceau de bois, des traits indiquant une numérotation, une liste, une période temporelle. Ce caractère est aussi le symbole du Ying et du Yang, principe dualiste chinois : le masculin et le féminin. Associé au caractère de l'homme, dans sa version réduite, il donne la bienveillance (仁, la vertu fondamentale du confucianisme : l'amitié, la tolérance et la sympathie qui doivent unir les hommes et régler leurs rapports. Alors qu'avec le caractère du coeur (心, le chiffre deux forme le mot “déloyal”(二心 : une personne avec deux volontés.
• Trois (三 / Pour les chinois, le chiffre trois est le nombre fondamental et parfait à partir duquel, selon le livre du Tao, les êtres vivants furent créés. Aussi parle-t-on des “Trois empereurs fondateurs”les légendaires Fu Xi, Shen Nong et Huang Di), des “Trois Pensées” (le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme), des “Trois Royaumes” (Shu, Wei et Wu) qui se partagèrent la Chine au troisième siècle après J-C., Des “Trois Inventions”(la poudre, la boussole, et l'imprimerie) qui révolutionnèrent les conditions de vie des chinois, du souhait des “Trois beaucoup”(beaucoup de bonheur, beaucoup de longues années, beaucoup de fils), et même des “Trois Principes du peuple”(nationalisme, démocratie et solidarité) du dirigeant moderne Sun Yat-Sen.
• Quatre (四 / Comme chez nous le chiffre 13, il porte malchance, et bon nombre de constructions continuent à ne pas faire figurer ce chiffre sur les boutons de l'ascenseur. Tout comme le chiffre huit vu dans l'introduction, le chiffre quatre,prononcé “si” et en lien direct avec son homophone 死 signifiant la mort. Ce n'est donc pas un hasard si la fête des morts est célébrée le quatre avril.
• Cinq (五 / Il fut toujours un chiffre fétiche. Pêle-mêle, on citera les “Cinq Bonheurs” ”(santé, richesse, prospérité, vertu,longévité), les “Cinq Eléments”(bois, feu, terre, métal, eau), les “Cinq directions”(nord, sud, est, ouest, centre) et les “Cinq Relations”(souverain/sujet, père/fils, époux/épouse, aîné/cadet, relations entre amis).
• Six (六 / Chiffre très apprécié des chinois, il peut être associé, entre autres, aux “Six Saveurs” (amer, doux, acide, âcre, insipide), ou encore aux “Six Arts”(convenance, musique, tir à l'arc, conduite du char, calligraphie, mathématiques).
• Huit (八)/ Connu comme étant l'un des chiffres préférés des chinois. Ce chiffre, prononcé en putonghua “ba”, est prononcé dans certaines régions “fa”. Mais “fa”(发, de “fa cai”(发财 signifie “faire fortune”. Le chiffre Huit symbolise donc la réussite, la fortune, et le bonheur associé à celle-ci. On comprend par conséquent le choix de la date des Jeux Olympiques de Pékin, qui ont débuté le 08.08.08, à 08h08.
• Neuf (九)/ Ce chiffre, qui se prononce “jiu” est célèbre grâce à son homophone 久 qui signifie la longévité. Il est donc de bon augure de se marier en septembre, pour augmenter les chances de durée d'un couple. Les salles de réceptions sont certainement déjà complètes pour le 9 septembre 2009, qui s'avère être une très “belle” date!
• Douze (十二 / Si le calendrier officiellement adopté en Chine est notre calendrier grégorien, on se réfère aussi au calendrier traditionnel lunaire. C'est le seul calendrier à ne pas se préoccuper de l'origine, et donc d'une éventuelle année 1. Il y a un cycle de douze années (à l'intérieur d'un grand cycle de soixante) : l'année du Rat, du Buffle, du Tigre, du Lièvre, du Dragon, du Serpent, du Cheval, du Mouton, du Singe, du Coq, du Chien et du Cochon. La journée traditionnelle comptait également douze heures, la première heure, celle du Rat, se situant entre 11h du soir et 1h du matin, la deuxième heure, celle du Buffle, entre 1h et 3h du matin, etc...
Ces chiffres ne sont pas les seuls, l'énumération des autres nombres associés à des concepts serait très longue. Il est cependant essentiel de comprendre le rapport des chinois aux nombres, car ce n'est pas une croyance perdue. Ce n'est donc pas par hasard si Mao lança la “Campagne des 100 fleurs”, ce chiffre étant synonyme de profusion et d'abondance.

photo
Ses participations : 248
Ses discussions : 4
Chengdu
15/05/2009 à 18:11 - Les jixiangtu 吉祥图
Bon y a plein de smileys débiles qui se foutent partout je sais pas comment les enlever....

Le travail est pas DU TOUT fini, il me reste à parler des plantes, des divinités, des animaux, etc...
photo
Ses participations : 4850
Ses discussions : 146
15/05/2009 à 20:25 - Les jixiangtu 吉祥图
C'est très très intéressant !!!!
Bravo pour ce travail, que je vais mettre en mémoire quelque part, pour le relire et vraiment tout comprendre.

PS Les smileys se mettent si vous faites ;(un point virgule)suivi de ) (fermer la parenthèse)

C'est décoratif, mais un peu "gênant" dans un long texte ...

En espaçant ces deux signes, je pense que ce sera bon .Penser à cliquer "éditer" avant !!!


PS Je n'ai rien vu sur le chiffre 7 ...???

Dernière édition : 15/05/2009 20h28

photo
Ses participations : 290
Ses discussions : 14
15/05/2009 à 21:23 - Les jixiangtu 吉祥图
A vrai dire, ce smiley : , apparait aussi quand l'on fait suivre directement un signe chinois d'une parenthèse que se ferme. Un espace entre les deux devrait régler l'affaire.
photo
Ses participations : 3364
Ses discussions : 757
15/05/2009 à 21:42 - Bravo
Bravo Cha, c'est très bien fait j'ai épinglée le message
photo
Ses participations : 3803
Ses discussions : 450
Xian
18/05/2009 à 02:16 - Une recherche interessante et un travail de merite
Cha,
je ne dirais qu'un mot : bravo.
et je dirais encore, c'est un roc
que dis je c'est une peninsule de savoirs et d'interessements que vous partagez avec nous .
c'est concis et bien documente.
je conserve et je m'en delecterai souvent.
une belle contribution, que dire de plus ?
MERCI

bonne journee et bonne continuation.
p.s :comme l'a fait remarque Michelem , le chiffre 7 n'a pas ete sage pour avoir ete mis "au coin" ?


Dernière édition : 18/05/2009 17h50

photo
Ses participations : 847
Ses discussions : 13
18/05/2009 à 13:34 - Les jixiangtu 吉祥图
michelem a écrit :
PS Je n'ai rien vu sur le chiffre 7 ...???


Je ne crois pas que le chiffre 7 soit un chiffre de bonne augure pour les chinois. La seule référence que je connais se porte sur les obsèques. Traditionnellement, les obsèques duraient 49 jours, c'est-à-dire 7 x 7. Tous les 7 jours, on faisaient venir des moines pour faire des prières (l'équivalent d'une messe), la cérémonie est suivie d'un repas végétarien pour les moines et les proches et amis qui y assistaient. Cette cérémonie est remplacée par de simple encens devant l'autel chez les pauvres, bien sûr. N'empêche que les obsèques duraient quand même 49 jours. Pendant toute cette période, les règles du deuil les plus strictes étaient obersvées dans la famille: on s'habillait en blanc, mangeait végétarien, pas de droit de rigoler ou s'amuser.
photo
Ses participations : 4850
Ses discussions : 146
18/05/2009 à 18:35 - Les jixiangtu 吉祥图
Merci Stardust de nous avoir indiqué la valeur du chiffre 7 en Chine,plutôt négative.
Par curiosité, j'ai cherché sa valeur en Occident et ai trouvé ce site .(vous pouvez couper le son, trop lanscinant ...)

http://pagesperso-orange.fr/lannenec/art/sept.htm

En le lisant,on se rend compte que l'on est "cerné" par ce chiffre. Curieux ...
photo
Ses participations : 248
Ses discussions : 4
Chengdu
19/05/2009 à 16:24 - Les jixiangtu 吉祥图
Merci beaucoup ça m'encourage beaucoup et je vous rappelle, surtout si vous voyez des erreurs, dites le moi!!

Pour le chiffre 7, ce n'était pas un oubli mais pour ce travail je ne me base que sur des livres pour être a peu près sûre d'avoir des sources correctes et je n'y avais pas trouvé d'explications sur ce chiffre, donc j'ai décidé de ne pas en parler.
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.